Diplômée d’État d’infirmière en 2006, j'ai pratiqué de nuit en service de réanimation cardiaque et chirurgicale. Mes années de pratiques m'ont permis de monter en compétences d’un point de vue du savoir-faire, du savoir être, mais également de l’action, cette spécialité ne laissant aucune place à l’incompétence. Mais cela m'a également permis d’appréhender les difficultés relationnelles qui peuvent intervenir tant avec les médecins, qu’avec les familles des patients et dans certains cas les patients eux-mêmes empreint à beaucoup d’émotionnel.
C'est ainsi que face aux difficultés que les soignants mais également que les familles rencontres à trouver un point d’ancrage quand l’émotionnel prend le pas sur le rationnel, je me suis dirigée vers la filière du droit avec pour objectif de pouvoir accompagner les personnes sur le point de vue du droit. J'imaginais pouvoir mettre de la justice lorsque les situations dérapent et surtout pouvoir me former sur la réparation du préjudice corporel pour allier ma formation d’infirmière avec du droit.
Ne me se sentant toujours pas en accord avec certaines de ses valeurs, j'ai d’abord cherché des formations où l’humain serait plus au cœur. La médiation est apparue comme un choix de formation évident.
En 2014, je me suis ainsi formée auprès de l’Ecole Professionnelle de la Médiation et de la Négociation (EPMN), pour devenir médiateure.
Certifiée médiateure professionnelle en 2015, j'ai complété mes connaissances en ingénierie relationnelle, avec les formations en Structure et Interaction en Communication (SIC), en Qualité Relationnelle au Travail (QRT), celle de formateur habilité EPMN.
Pendant plusieurs années j'ai eu à cœur de promouvoir la qualité relationnelle dans les juridictions en s’inscrivant sur une vingtaine de cours d’appels. Mes compétences en droit et en médiation m'ont permis d’ouvrir des portes et de pratiquer la médiation dans les litiges judiciarisés.
J'ai également participé à la rédaction du livre blanc « pratique de la médiation au sein des établissements scolaires » et deviens présidente de l’association « les mots pour s’entendre » qui forme et promeut la qualité relationnelle par le biais de conférences, d’ateliers et de formation à toute la communauté éducative et universitaire.